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M. Bertino-V. Déthiollaz-P. Liengme 18/9 au 1/11/20

Marco BERTINO

Je grave avec des techniques directes parce que graver avec mes ongles n’est pas possible. Le burin, la pointe ou le berceau deviennent le prolongement de mes mains et tout outil me permettant de modifier l’angoissante surface polie de la plaque de cuivre vierge est bienvenu. Ce qu’il faut c’est creuser, déplacer, enlever du cuivre pour que l’encre puisse s’installer dans ces blessures et rendre l’image. Le vertige de la taille né d’une multiplicité d’idées qui s’entrechoquent et les hallucinations provoquées par un travail assidu, tous ces délires concourent à la réalisation de ce tissu de lignes et de points apparemment si bien organisés.

J’utilise peu la couleur, ce sont comme de petites escapades dans des lieux inexplorés. Je suis convaincu que le noir contient en lui toute la richesse et la subtilité, dépassant largement les exigences les plus extrêmes.

Exprimer le mieux possible ce qui se trouve au-delà du visuel est pour moi la question primordiale. Je vois très bien un observateur d’une de mes estampes faire un voyage imaginaire très personnel vers des rivages qui ne sont pas les miens.

Je suis graveur, ce qui ne m’empêche pas de sculpter, peindre, dessiner ou jouer d’un instrument. Je parle… mais en définitive, comme dit Georges Haldas «  il n’y a que le faire qui nous situe ».

 

Pascal LIENGME

Empreintes de cimes, de fossiles, de chrysalides.

Cette continuité de mes réalisations poursuit une émotion de lecture de paysages, de métamorphoses et de traces du temps, cette fois-ci occupant l’espace comme en apesanteur.

http://pascal-liengme.ch

Véronique DÉTHIOLLAZ

Je dessine. C’est sur le papier que viennent les choses. Des broussailles, des chemins, des mers, des jetées, des nuages. Pour cette exposition, j’ai retrouvé le pastel sec, sa poudre envahissante, son crissement, mais sa volupté surtout. Et la couleur. Après une période de grands dessins au crayon gris, les espaces vides, les visions mélancoliques, j’ai eu envie de douceur, de paysages plus sereins qui entraînent l’œil vers l’horizon. Pour un espoir. Même sous le ciel d’orage, une lueur.

https://veroniquedethiollaz.ch

 

A. Baumgartner-M. Fulpius 12/8 au 13/9/2020

 

 

« Correspondances » est un titre d’exposition un peu énigmatique pour qui s’arrêterait aux supports, aux formats ou aux couleurs des œuvres présentées. Mais, selon l’adage, comparaison n’est pas raison, aussi, ce titre relève plus une caractéristique commune au mode opératoire des deux artistes, que d’une similitude des œuvres exposées.

Alexandre BAUMGARTNER

Ce projet d’exposition conçu comme une chambre d’écho d’un monde mental, invite le visiteur à découvrir les dessins numériques d’un artiste singulier qui a choisi l’outil informatique, débarrassé de ses effets spéciaux et autres facilités logicielles, pour faire advenir sa créativité. 

Le visiteur découvrira également une sélection de dessins issus d’une production quotidienne d’œuvres puissantes et colorées, réalisées par juxtapositions de signes, de traits ou de taches colorées. Qu’ils soient magnifiés en grands formats, édités sur papier ou vidéo-projetés, ses dessins s’inscrivent dans la dimension artistique actuelle et sont une composante de la nouvelle esthétique. En intercesseur entre sa main et sa pensée, Alexandre Baumgartner réinvente quotidiennement ses gestes graphiques et il poursuit ainsi son dessein dans un long mouvement inachevé qui fait œuvre.

http://www.alexandrebaumgartner.com

Mireille FULPIUS

Bien que ses spectaculaires constructions paysagères identifient fortement son œuvre, Mireille Fulpius a depuis le début de son activité plasticienne, une pratique libre, variée et prolifique. Elle se réinvente en permanence et passe selon son envie, d’un médium à l’autre,  métal, bois, papier… tout l’intéresse. Mireille Fulpius s’exprime hors les mots et réalise à sa façon une œuvre originale et authentique.

Ici, elle présente des œuvres récentes sur papier et bois noirci.

http://www.mireillefulpius.com

 







A. GENÊT-G. IMHOF-J. F. JULLIEN-C.TCHOUHADJIAN du 8/7 au 9/8/20

 

Annette GENÊT

Souffler sur les braises.

Celui qui ne peut partager son vécu tant il est atroce garde en son cœur un monstre qui le scinde et le prive de la chaleur de la communauté. Sa solitude est immense. Tel est le sort des survivants d’un génocide ou d’une guerre, tout comme celui des enfants abusés.

Un neuropsychiatre connu pour son travail sur la résilience disait que pour que s’amorce une guérison favorisant l’insertion de la personne traumatisée, il fallait que quelqu’un puisse entendre cette horreur. Telle une passerelle entre l’immonde et le monde.

L’image forte qui imprègne ma présente démarche est celle d’une petite braise sur laquelle attentive et bienveillante je soufflerais patiemment pour ranimer un feu mourant.

Mes braises d’encre de Chine s’enflamment parfois bien au-delà de mes attentes.

https://annettegenet.odexpo.com/

 

Gérard IMHOF

Bois vermoulu, graines, brindilles et fétus, glands, noyaux, bouts de ficelle ou de papier et c’est bien sûr, poussière !

Les débris végétaux et leur lente ruine me fascinent. Je m’amuse à les mettre en scène et les dessiner comme s’ils étaient en état d’apesanteur, acteurs dérisoires d’un théâtre de l’effondrement. Le gazouillis de mes crayons m’apaise, le temps s’arête. Rien que ça…

http://www.ssbart-geneve.ch/imhof_gerard.html

 

Jean-François JULLIEN

Artiste depuis 1998, autodidacte. Aprés 14 ans de sculpture et de fonderie d’art (11 grands prix), j’ai découvert la gravure en 2012.

Avec passion, j’ai créé des plaques qui m’ont permis d’obtenir des estampes par transfert de l’encre sur le papier. Ce sont les procédés chalcographiques ou en taille douce par incision avec l’eau forte, l’aquatinte, et la pointe séche sur cuivre, zinc, acier et plexiglas.

J’utilise aussi la taille d’épargne avec des gouges sur linoleum où l’encrage est différent. Ce sont les parties planes qui prendront l’encre à l’eau avec le rouleau et les parties creusées par les gouges resteront blanches.

La contrainte de ces matériaux permet, et c’est un paradoxe, de libérer l’imaginaire. Mon univers toujours figuratif et narratif se veut fantastique, onirique avec trés souvent des touches d’humour.

Mon travail a été récompensé de très nombreuses fois lors de concours et de Salons.

Jean-François Jullien

https://jullien-clement.odexpo.com/

 

Christine TCHOUHADJIAN

Christine Tchouhadjian est une artiste dont l’oeuvre travaille autour de nature et culture. Christine est une glaneuse, elle fait les poubelles, les poubelles de la forêt, de l’histoire, de son histoire. Glaneuse de papier glacé autant que d’arbres centenaires, elle passe le plus clair de son temps dans les sous-bois et les salles d’attente. Elle erre entre les temps du vivant et du mort.

Ses origines arméniennes ont-elles à voir avec ces cicatrices végétales ? Ce jeu dangereux et douloureux de réconciliation d’éléments irréparables. Comment peut-on réconcilier le papier glacé et l’arbre tronçonné?

Son esthétique est une tentative de réparation, de soin, de deuil autant que d’évitement. Elle voudrait panser le monde de ses plaies avec élégance.

Ces bois et ces papiers, mis en scène avec délicatesse crient une violence lointaine et sans doute insoutenable.

http://www.christine-tchouhadjian.com/


Nicole LE MEN du 3/6 au 5/7/2020

Expositions 2020

Un dialogue poétique entre forme créée, nature et mémoire…

L’exposition « Les traces du vivant » est une invitationà découvrir un ensemble de créations inspirées par le monde végétal : arbres, feuillages, insectes…
Longuement observée, la nature est rendue présente dans toute sa force, sa fragilité, sa permanence. En circulant dans l’espace le visiteur pourra se laisser porter par la diversité des propositions pour une expérience poétique et sensorielle.

L’air circule entre les formes comme une respiration.
L’espace s’habite et le visible joue avec l’invisible.

____Les Radiographies
Pour donner à voir les traces du vivant, j’utilise très souvent des matériaux que je détourne comme les radiographies gravées avec une pointe sèche. La lumière y apparait par surprise au détour d’un trait. Elle dévoile une transparence ouvrant sur de nouvelles formes végétales dialoguant entre elles.

____Les empreintes et dessins
Dans une temporalité méditative, le dessin au micro pointe ou au crayon de couleur, le passage des feuilles dans la presse, les toiles peintes tentent la traversée du végétal : feuillages, fleurs, tiges… Il le dissèque et en laisse apparaître la subtilité, la légèreté, en écho au travail de l’encre sur rouleaux de papier.

____Les rouleaux de papier
Le travail à l’encre sur de longs rouleaux de papier Wenzhou s’attache à déployer un univers végétal longuement observé et gardé en mémoire. Du sol au ciel, s’enroule et se déroule une nature exubérante dans une continuité que rien ne vient heurter.
Entre le vide et le plein, l’ombre et la lumière, le noir et le blanc, les formes s’enveloppent de grisés ou de noirs profonds…. Seuls, le calame, le pinceau, le roseau, délicatement, retiennent des signes du vivant.

____Les sculptures
Les formes dessinées des feuillages s’échappent du papier pour se dire dans l’espace avec un stylo 3d, donnant naissance à des « Dentelles de feuillages » sculptées. Une expérience de reliance avec les gestes retrouvés et renouvelés invitant les formes à jouer avec la lumière.

____La dentelle sur porcelaine et toile
La porcelaine, modelée en fine pellicule, capte l’empreinte du bois préalablement sculpté.
La main précise les formes naissantes que le passage par le feu fixera ensuite en petits fragments de nature conservés dans des écrins.

____Les petits tableaux, coffrets et dessins sur calques aux papillons
La finesse de ces fragments de dentelles en porcelaine ouvre sur une nouvelle recherche.
Comment allez plus avant dans la transparence ?
L’écriture plastique des feuillages avec de simples crayons de couleur sur de grande feuilles de papier calque permettra d’avancer un peu plus loin encore.
Sur ces feuillages viendront se déposer des insectes aux couleurs irisées, captant la lumière dans leurs écailles…
Comme des instants de vie éphémère.

La création est mouvement
Chaque acte créateur en appelle un autre dans une continuité permanente.

Nicole LE MEN
Mai 2020

 


Collège du Mont des Princes 4ème du 20/2 au 15/3/2020





L’heure est Graff !

En 2017, la « Galerie du Pont des Z’Arts » a proposé au collège du Mont des Princes de Seyssel d’exposer tous les élèves d’un même niveau dans l’objectif de montrer l’évolution des pratiques en arts-plastiques de la sixième à la troisième.

En sixième les élèves ont exploré la sculpture en utilisant du carton d’emballage et la peinture en peignant avec des épices des autoportraits.
L’année suivante se fut des installations miniatures photographiées dans leurs mains, une planche individuelle de bande-dessinée qui contraignait l’élève à travailler la notion de point de vue ainsi que des Sténopés réalisés avec l’artiste intervenante, Claire Maugeais.

Cette année l’objectif était de sortir des murs de la Galerie et de proposer aux élèves de s’exprimer à l’aide de pochoirs sur les murs des deux villes de Seyssel autour de la thématique, hélas bien actuelle du «réchauffement climatique».

Lors du vernissage du 13 septembre 2019 à la galerie du Pont des Z’arts j’ai pu rencontrer l’artiste M. Joseph Lombardi. Ses peintures, intitulées « Le déluge », correspondaient à la thématique que je désirais aborder avec mes élèves. Nous avons après discussion décidé de travailler ensemble.

Nous avons entamé ce travail collaboratif en visitant l’exposition de M. Lombardi à la galerie du Pont des Z’Arts avec les élèves et en présence de l’artiste. Cette exposition de Joseph Lombardi associait, peintures, installations et sérigraphies en jouant parfois du même motif pour recomposer et varier ces assemblages. Les élèves ont pu échanger, questionner et entrevoir les techniques qu’ils allaient pouvoir utiliser lors de leurs propres projets.

L’apport de M. Lombardi a donc mené le projet plus loin et nous a permis de faire appel aux éditions « Drozophiles »qui proposent des ateliers de sérigraphies. Toutes les classes de quatrièmes ont donc pu faire des tirages sérigraphiques avec différents pochoirs créés par les élèves.

Pour soutenir nos élèves, nous vous invitons à cette promenade artistique dans les deux villes de Seyssel jusqu’au 15 mars 2020.

En remerciant particulièrement M. Lombardi pour son implication auprès des élèves et son soutien, M. Muller, principal du collège du Mont des princes pour sa confiance sans laquelle rien ne serait envisageable, Messieurs les maires de Seyssel Ain et Haute-Savoie qui ont autorisé cet affichage dans leurs villes et bien-sûr la Galerie du Pont des Z’Arts qui mène une politique culturelle exemplaire, permettant à tout un chacun d’ouvrir ses horizons. Anne Pujol, professeur d’arts plastiques.

Télécharger ici le parcours  du parcours.

Clos de Grex du 10/1 au 16/2/2020

Pour la deuxième fois, le Pont des Z’arts a le plaisir d’accueillir les artistes du Foyer de GREX à Corbonod.

Et comme la première fois, nous sommes sous le charme de tant de couleurs, de spontanéité, d’expressivité.

Alors, merci à Eric Perrier, l’animateur de ces ateliers qui permettent à chacun de s’exprimer librement. C’est, encore une fois la preuve, si nécessaire, que l’art est un monde ouvert à tous.

Nous espérons que cette exposition sera un encouragement pour tous ces artistes, et qu’ils poursuivront leur travail de création pour notre plus grand plaisir.

OBSESSION-Collective du 1/11 au 8/12/2019

 

« Obsession », voilà le thème ardu (ou pas) sur lequel ont travaillé 25 artistes, dans un format identique  de 24 x 30 centimètres.
Mais quelle obsession ? 
Cette chose qui nous tourmente, une idée qui s’attache à l’esprit et s’impose sans relâche.
Une préoccupation constante dont on ne peut se libérer, tant elle accapare le champ de la conscience.
Sensation, même absurde, qui s’impose de façon répétée.
Découvrons ensemble comment ces artistes se sont exprimés sur le sujet !

 

Exposition collective – Liste des artistes

 

ANOR
Cécile BALSEM
Patricia BIFANI
Annick BLONDE
Catherine CART
Brigitte CRITTIN
Véronique DETHIOLAZ
Sandra DUCHENE
Leylane FERRET
Andreas FISCHBACH
Joel FREZET
Mireille FULPIUS
Hélène GARCIN
Annette GENET
Catherine GLASSEY
Jacques GUYOT
Liliane HARTMANN
Anne IRUNBERRY
Marie Danielle KOECHLIN
Michelle LACOSTE
Lisa MICAH
Délia PERROIS
Françoise RAFFY
Rudolph REUMANN
Guy SCHIBLER

Joseph LOMBARDI-Luis PINOLEO du 13/9 au 27/10/2019

 

Pour cette exposition à la galerie du Pont des Z’Arts à Seyssel, Joseph LOMBARDI et Luis PINOLEO se rencontrent dans l’univers de l’enfant, sa rêverie.

Ce sera une installation pour entrer dans deux mondes d’enfants de deux artistes qui ne dénoncent rien mais font s’interroger. Un monde ludique, onirique où la pensée a sa liberté !

Installation à visiter sans invitation ni réservation.

 


Joyce CURVAT-Marie Gala PERROUD-YZO du 14/8 au 8/9/2019

Joyce CURVAT

Pour cette exposition, aucune contrainte n’était donnée, pas de thème imposé, pas de format précis. Quelle liberté ! Les semaines se sont enchaînées, les mois, le quotidien… et l’atelier est devenu un champ d’explorations multiples et variées. Avec différentes techniques « ce qui reste, la trace, l’empreinte, la mémoire  » sont toujours mon propos mais l’économie de moyen s’est installée doucement.

Mon travail commence toujours par l’écriture. Elle me sert de point de départ, qu’elle soit en « touche peinte » ou en « trace-mémoire », elle est obligatoire, systématique presque méditative. Paisiblement le faire se confond intimement avec le penser.

Je vous présente donc aujourd’hui une « Suite de petites histoires peintes »  qui commence par il était une fois je rentre à l’atelier…. 

http://www.joyceline-curvat.com/

Marie Gala PERROUD

Vit et travaille dans le Forez, magnifique région de montagnes et de forêts dans lesquelles elle puise les matériaux nécessaires à ses recherches : graines, feuilles, branches, terres, pour trouver une harmonie de couleurs, de formes, de matières et de sensations.

La vision de ses œuvres procure une impression d’équilibre parfait, à l’image de l’effet que les végétaux provoquent sur nous quand on les observe, et aussi un sentiment d’étrangeté, par la recherche audacieuse de formes mi-animales mi-végétales. 

Ce qu’elle nous montre est la partie invisible du monde vivant. Derrière les arbres majestueux, les herbes et les fleurs, tout un monde organique bouillonne.

http://www.mariegalaperroud.fr/

YZO

La sculpture d’Yzo est consacrée au rapport de domination que l’homme impose à la nature. Elle s’intéresse à la confrontation entre l’humain qui cherche à faire le monde à son image et la nature avec son incroyable résilience. Elle interroge les notions d’exploitation, de colonisation et d’érosion. Le sujet n’est pas l’effondrement de l’humanité mais la recherche du point d’équilibre. 

Son matériau, l’acier, est choisi pour renforcer son propos. C’est par le métal que l’homme a dominé la nature, c’est avec lui qu’elle cherche la réconciliation. Pour y arriver, elle s’engage physiquement pour rendre à cette matière industrielle une forme organique et minérale. 

https://www.yzo-art.com/

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Faites glisser votre souris pour voir l’ensemble de l’exposition à 360°.

Philippe GIACOBINO-Rudolph REUMANN-Michel LUDI du 10/7 au 11/8/2019

Rudolf REUMANN, vit et travaille en haute Savoie. Rudolf pratique les techniques classiques de la gravure sur cuivre ainsi que la collagraphie et la photogravure. Pour parfaire ses techniques, il a participé à des cours à Edimbourg, à Berlin, en Espagne et en Suisse.

www.facebook.com/rudolf.reumann

Philippe GIACOBINO vit et travaille à Genève. Professionnellement, Philippe a exercé la psychiatrie et en conciliant les deux pratiques, il a cherché a développer pour lui même leur complémentarité. Ses encres sur papier sont inspirées des forêts, des plaines, des montagnes ou des arbres, paysages filtrés par son imaginaire.

http://www.philippegiacobino.ch/

Michel LUDI, plasticien sculpteur. Ses oeuvres sont un cheminement philosophique empreint de poésie. Michel travaille le fer, l’acier, intègre parfois des plumes. Il est également enseignant à l’école des Arts visuels de genève.

http://www.galerieyolennwhite.ch/_MichelLudi.html

 

Guy SCHIBLER du 15/6 au 7/7 2019

Guy SCHIBLER

Venant d’ailleurs, il tombe amoureux du lieu. Oh, ce n’est pas un coup de foudre, mais un amour à maturation lente, effet d’une longue fréquentation. Finalement, Guy Schibler se décide à faire sa déclaration, à la ville de Seyssel et à ses habitants. Sous la forme d’une exposition photographique à la galerie de la Grenette.

Avec plusieurs séries d’images : des personnes, des choses, des ambiances, des parcours. La série « Personnes » est le fruit de rencontres avec les habitants de Seyssel. Sur le principe des enchaînements de la comptine « Marabout, bout de ficelle… », chaque personne qui acceptait d’être photographiée choisissait la suivante. Et décidait elle-même quel endroit de Seyssel servirait de décor à la prise de vues. Pour la série « Choses », Guy Schibler a promené son appareil dans tous les coins de la ville. Il pensait déjà à la dame de cour japonaise Sei Shônagon qui, au XIesiècle, éleva les listes au rang de genre poétique.

À la Grenette, le photographe propose treize listes d’images : « Choses qui rendent joyeux », « Choses qui portent la marque du temps », « Choses un peu secrètes »… Deux autres séries complètent l’exposition, l’une qui s’inspire de l’ambiance de polar à la Simenon que peut avoir Seyssel la nuit, l’autre qui rassemble en de longs panoramiques éclatés des images-flashes de la ville et de ses alentours.

https://guyschibler.ch/


Anna KARIN-Florence MONANGE du 2/5 au 2/6 2019

Anna KARIN

Anna Karin est née à Oslo, mais la plupart du temps, elle vit et travaille en Savoie. Son sujet favori est la géographie humaine, sujet qui l’intrigue, la fascine et la laisse parfois sans voix, mais qui inspire sa sensibilité et son talent.« J’aime travailler la matière, sculpter le bois, le peindre avec amour jusqu’à ce que la sculpture soit parfaite. Je peins avec une acrylique haut de gamme, réalisant des patines en plusieurs passages nécessitant de longues heures de travail. Pour mes travaux, j’utilise des bois flottés et je récupère des arbres qui sont abattus, notamment les tilleuls. »Le mode d’expression d’Anna Karin est inscrit dans la modernité même si elle puise son inspiration chez les grands maîtres du Moyen-Âge.Elle expose à Paris, Lyon, Toulouse, Montpellier ainsi qu’en Suisse, Pays-Bas, Tchécoslovaquie, Norvège.

http://annakarinsculptur.com

Florence MONANGE

Florence peint depuis toujours et aujourd’hui elle transmet cette passion en l’enseignant. Après avoir suivi les cours de Pierre Leloup, elle suit des formations dans plusieurs centres de créations artistiques dont l’A. C. D. A. à Grenoble. Psychologue de formation elle cherche toujours à peindre au plus près de ses émotions. « Peindre c’est aller à la rencontre de l’autre, de soi. C’est apprendre à s’écouter et à se taire.  Au-delà de l’acte technique il y a le partage, la rencontre, une histoire.» Florence est née en 1968 au cœur des montagnes de la Savoie, aujourd’hui elle a son atelier dans la Drôme des collines.

 http://florence-monange.com



Claire GUANELLA-Pierre JAGGI-Nina SCHIPOFF du 22/3 au 28/4/2019

 

Claire GUANELLA

D’eau et de terre
Tenter d’appréhender le sens de la poétique de l’imaginaire revient à explorer la signification de deux mots-clés : l’eau et la terre et de prendre en compte ce qu’ils possèdent comme charges. La peinture est un moyen d’en saisir le sens profond. Claire les fait jouer entre eux de manière exquise en apparence, mais afin de suggérer des pulsions profondes qui révèlent une sorte de combat où, sous la douceur, une érotique apparaît tout en discrétion.
Entre la terre et l’eau, comme entre le corps et l’âme il n’existe pas de rupture mais un rapprochement sinon à perdre la vie.

Nina SCHIPOFF

Dans son travail, Nina étudie les concepts d’espace et de temps. Elle questionne les traces invisibles et visibles de l’interaction entre l’homme et le paysage et leurs impacts écologiques et géopolitiques dans un monde en accélération. Ses narrations racontent des fragments d’un paradis sauvage en disparition, comme des souvenirs figes de l’équilibre complexe de l’évolution de la vie. Utopia ?

Pierre JAGGI

Entre oscillations, balancements, alternances ou cadences, mes sculptures récentes de formes géométriques ont toutes un point commun. La particularité de chacun de ces objets est de se mettre en mouvement lorsqu’on lui donne une simple impulsion manuelle, puis de prendre du temps avant de s’immobiliser à nouveau.
C’est une concordance entre la symétrie et l’équilibre en relation avec le mouvement.

 

EBAG Annemasse 8/2 au 17/3/19

 

 

La galerie du Pont des Z’Arts a le plaisir de vous faire découvrir un grand nombre d’œuvres émanant de diverses recherches artistiques.

«Des marches à suivre» est une exposition à laquelle participent les élèves adultes de différents cours et ateliers de l’EBAG :

Estampe – Portrait – Création – Huile – Dessin

Cet événement est une expérience riche pour les élèves de l’école, inscrivant leurs travaux dans un processus artistique professionnalisant.

L’EBAG, École des Beaux-arts du Genevois est un établissement d’enseignement artistique de la communauté Les Voirons, dont l’équipe pédagogique est composée d’enseignants/artistes possédant une solide formation et une pratique confirmée dans leur domaine.

L’école propose des cours, des ateliers et des stages à un public amateur enfants et adultes.

Elle s’est fixée pour objectif une qualité d’enseignement qui donne à tous les intéressés les moyens de développer leur potentiel créatif dans un esprit d’ouverture.

EBAG– 45 rue de la Libération – 74240 Gaillard – Tél. 04 50 37 37 08

www.ebag.annemasse-agglo.fr

 

Les artistes : 

Françoise BIZEAU Valerka MACHALA
Marie BRANDELET Dorota MICHALUK
Gottardo BONCOGNALI Anna PECCOUD
Christel BOUISSOU Jacqueline PONTE
Mirella BRETONNIERE Nathalie RODACH
Catalina GUREU Pascale SION
Charlotte LAFOURCADE Sonia STRAPPAZZON

 

 

Collège du Mont des Princes 5ème 11/1/19 au 3/2/19

 

L’exposition des élèves de cinquième du collège du Mont des Princes fait suite à celle de l’année dernière. Ce cycle d’expositions invite le public à percevoir l’évolution des élèves durant les quatre années du collège dans le cadre des pratiques artistiques.

Le titre de l’exposition, «Le petit monde de la bande des cinés» est un jeu de mot qui concentre les problématiques abordées cette année avec les élèves. Le public peut découvrir des photographies de mondes miniatures construits par les élèves qu’ils tiennent dans leurs mains. Ces photographies ont été ensuite retravaillées avec un logiciel pour familiariser les élèves aux pratiques numériques. Une autre partie de l’exposition est consacrée à la création d’une planche de bande-dessinée en noir et blanc, l’objectif était de construire une intrigue autour d’un autoportrait en commençant l’histoire par un plan rapproché et en finissant par un plan général ou vice-versa.

Artiste photographe, Laure MAUGEAIS a initié les élèves à la pratique photographique dont le Sténopé et l’Afghan-box. Des élèves ont pu aussi rentrer dans une caméra obscura géante pour comprendre les principes de l’optique et vous pourrez voir une installation issue de cette très intéressante expérience.

Enfin, Mme Lasne, professeur de français projettera les productions des élèves de l’atelier cinéma pendant lesquels ils visionnent, analysent des films, font des exercices pratiques autour du genre documentaire et des techniques du cinéma d’animation dont la pixilation, et réalisent de courts films avec l’aide du réalisateur et comédien Pierre-Antoine Rousseau.

Vous pouvez suivre ce travail sur le site : https://cinemadumontdesprinces.wordpress.com

Anne Pujol, professeur d’Arts Plastiques au Collège du Mont des Princes.

 

  

Un souffle pour un sourire 7/12 au 16/12/18

La galerie du Pont des Z’Arts de Seyssel propose une exposition dont le bénéfice sera entièrement reversé à l’Association « Un souffle pour un sourire ».

L’objectif de cet événement est de participer au financement d’une ambulance pour permettre aux centres de santé des trois villages nigériens de Mardane, Egnadawel et Tidene d’évacuer des patients vers l’hôpital d’Agades qui se trouve à 80 km et dont une bonne partie est une piste.

Aujourd’hui, il faut 2 jours de chameau pour rejoindre l’hôpital, une simple appendicite ou un accouchement difficile sont un arrêt de mort.

Plus d’ informations sur l’historique de l’association en visitant le site, www.unsoufflepourunsourire.fr

Pour participer au financement de cette ambulance, une quarantaine d’artistes a offert une ou plusieurs œuvres qui seront mises en vente à la galerie du Pont des Z’Arts du 7 au 16 décembre 2018.

L’exposition a pour thème « Chemin faisant ».

Des musiciens se sont associés à l’événement :

PHILMAR musique du monde le dimanche 9 décembre à 15h30 http://philmarzic.com

Claire DUCHATEAU récital de harpe le dimanche 16 décembre à 15h

Autoportrait-COLLECTIVE du 2/11 au 2/12/2018

Le thème de cette exposition « Autoportrait «  a rassemblé 25 artistes ayant des styles bien différents.

Mais qu’est-ce qu’un autoportrait en fait?

L’autoportrait est un genre de représentation de soi et non une représentation fidèle de la réalité.

Ce genre existe depuis longtemps, presque tous les peintres sont passés par l’exercice, et le résultat qu’il soit grinçant, drôle, caricatural ou aimable, révèle immanquablement la personnalité de l’artiste.

D’une certaine manière, l’artiste se met en scène et se donne à voir au spectateur. L’autoportrait est aussi une façon pour l’artiste de se questionner sur qui il est.

L’autoportrait est comme une quête de soi, il est une représentation de soi-même, si bien qu’il n’existe pas un type d’autoportrait mais une infinité.

A l’heure où est écrit ce texte, aucune peinture de l’exposition n’a été vue, la surprise sera pour nous comme pour vous, le jour du vernissage.

Une autre surprise: chaque visiteur pourra « s’autoportraitiser », à l’ancienne, en noir et blanc, vêtu ou non d’un accessoire à disposition, lequel devrait révéler son humeur du moment si ce n’est un peu plus…!