La peinture est morte!
Que vais je faire de mes pinceaux?
Peut-être les écraser sur la toile avec la peinture comme éjaculer sur une paire de fesses.
Continuer à remplir le verre de vide jusqu’à moitié de néant.
Ce dont je suis constitué et qui rit de mes portraits avec enthousiasme et susceptibilité.
Alors mon néant exagérément caricaturé, torturé, piétiné est aussi une impudeur pour lui même.
Stéphane Maleyran