Jean-François BOTTOLLIER
Je suis auteur et plasticien autodidacte. Né en 1957 à Grenoble je vis et travaille à Neyron près de Lyon.
Je présente un extrait de ma série « Des origines du mulet fertile » ou l’invitation de chacun à l’exploration de sa mémoire archaïque.
À remonter sur 100 ou 500 ans ou 1000 ans, aidé de quelques témoignages et archives ou de sites en ligne, on peut toujours se faire une généalogie et se trouver sans imagination une parenté avec Charlemagne. Comme tout le monde.
En s’observant, en observant les gens jeunes ou vieux, hommes ou femmes et en s’interrogeant sur ce que nous sommes, d’aujourd’hui à 7 millions d’années et au-delà, avec la caution de quelques publications scientifiques agrémentées d’un peu d’imaginaire, on met à jour des interrogations nouvelles :
- Que reste-t-il de notre nature animale, quels sont ces gestes et comportements fossiles, présents en mémoire consciente ou inconsciente ?
- Qu’avons-nous de nature exclusivement humaine et qui ne se retrouve chez aucun animal et qui nous différencie ?
À cela toujours peu ou pas de réponses, de la fascination, du vertige et on a le champ libre pour créer enfin le début de sa propre mythologie.
Commencée en 2016, c’est à ce jour une série de 370 tableaux.
https://www.facebook.com/jeanfrancois.bottollier.7/
Visite atelier :
https://www.youtube.com/watch?v=EvfjcGVUKeE&t=2s
Cédric ROUZE
« Sculpter comme moyen d’habiter »
Je sculpte depuis bientôt 8 ans. Ayant découvert la sculpture un peu par hasard, j’ai immédiatement su que c’était ce qui me correspondait vraiment.
Les premières sculptures étaient des assemblages : j’y ai découvert la puissance du poids dans les tensions et les équilibres instables.
Des sculptures « dangereuses », qu’un souffle de vent ou le tassement du sol pouvait faire tomber…
J’ai manipulé des tonnes et des tonnes de pierres.
J’ai passé des heures et des heures dans un large ruisseau souvent à sec, le Rif, à la recherche d’une pierre particulière qui irait pour un endroit précis.
Sculpter c’est ma manière d’habiter : c’est pour pouvoir habiter que je sculpte.
Avec l’expérience, j’ai croisé d’autres techniques de taille de pierre, de nouveaux outils, de nouvelles approches.
J’explore les limites de la pierre, j’affine, j’étire, je polis, j’appointe comme pour le fil d’une épée et la pointe de la flèche, faire, en pierre, des aiguilles.
http://cedrouz.fr/sculptant/